Fil d'Ariane
Comment devenir photographe, vidéaste ? L’histoire du
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C’est qui Jul Overdose ?
Je m’appelle Julien Zézé Onivogui, j’ai 21 ans, je suis né en Guinée précisément à Conakry. Je suis réalisateur, monteur, cadreur, photographe, et peintre, j’ai commencé il y a de cela 4 ans.
Where does the nickname Overdose come from?
My nickname Overdose came from the actual word “overdose” and is due to comments from those close to me on my work. The comments are always beyond my knowledge. However, this is not what drove me to become an artist. I always tell myself that I am the master of my destiny. Therefore, it is up to me to make my choice and I know who I want to become.
Tell us about your career path before you became a director?
I first started drawing, painting, and hip-hop dance – which I couldn’t continue. I also Rapped after that and it was my last activity before I started to make video clips. I learned and discovered many things. I grew up in an orphanage where I lived with more than 100 people in a yard and the orphanage had more than 800 children.
How did you become a director?
It all started at the orphanage Foyer Saint Joseph. Throughout the year we would receive visits from people from foreign countries, and they would bring digital cameras to leave with a few souvenir shots. I began to fall in love with photography by watching these visitors. I was not yet ready to embark on a digital profession on my own. But a few years later, everything went wrong and the orphanage closed its doors. I met a friend who encouraged and supported me. With him, we collected 1,000,000 Guinean francs (GNF) to buy my first camera. I started to take street pictures with it and was able to get a 80,000 GNF pipe-based stabilizer to start making videos. I did tutorials and online training before shooting my first video with my friend who was also a rapper: (YUNG SLAVE).
Can you sum up the job of filmmaking?
I sum of the job of director, as a job of courage and passion. You have to be passionate to do it.
Does the job of filmmaking work well in Guinea and how does it work?
For the moment, I wouldn’t say that the profession of filmmaking works well in Guinea, because in most cases our artists/actors prefer working with foreign filmmakers. This is often due to the equipment. As digital is a little advanced, our suppliers have difficulty importing the latest generation of equipment. So, to be better equipped, you have to spend a lot of money (if you want to purchase equipment from abroad for example) and most artists don’t have producers. So, we are often confronted with low-budget projects. But I hope that everything will be fine one day.
How do you become a director nowadays?
Nowadays to become a director you need to have some knowledge and some film equipment.
What would you advise a young Guinean who wants to be a director in Guinea?
D’où vient le surnom Overdose et pourquoi ?
Mon surnom Overdose m’est venu de la définition du mot la surdose et est lié aux commentaires de mes proches sur mes œuvres. Les commentaires surpassent mes connaissances. Cependant, ce n’est pas cela qui m’a poussé à devenir artiste. Je me dis toujours que je suis maître de mon destin. Donc, c’est à moi de faire mon choix et savoir qui je veux devenir.
Parles – nous de ton parcours avant d’être réalisateur ?
J’ai commencé par le dessin et la peinture, je me suis lancé dans la danse hip-hop que je n’ai pas pu poursuivre. J’ai également fait du Rap, ma dernière activité que j’ai arrêtée pour me lancer dans la réalisation de clips vidéo. J’ai appris et découvert plein de choses, j’ai grandi dans un orphelinat qui comptait et plus de 800 enfants.
Comment es-tu devenu réalisateur ?
Tout a commencé à l’orphelinat Foyer Saint Joseph. Au cours d’une année, on recevait la visite de donateurs qui venait des pays étrangers, et apportaient des appareils numériques pour repartir avec quelques clichés pour des souvenirs. J’ai commencé à tomber amoureux du métier de photographe en regardant les visiteurs. Je n’étais pas indépendant pour me lancer dans une aventure photographique. Mais quelques années plus tard, malheureusement l’orphelinat a fermé ces portes. J’ai rencontré un ami qui m’a encouragé et m’a soutenu sur cette lancée. Avec lui, nous avons collecté une somme de 1 000. 000 de franc guinéen (GNF) pour ma première caméra. J’ai ensuite commencé à faire des photos de rue grâce à cette somme et pour commencer à faire des vidéos, j’ai pu me procurer un stabilisateur de 80 000 GNF fabriqué avec des tuyaux . J’ai donc commencé à suivre des tutoriels et quelques formations en ligne avant de tourner ma première vidéo avec mon ami qui était également un rappeur : (YUNG SLAVE).
Comment pourrais-tu résumer le métier de réalisateur ?
Je résume le métier de réalisateur à un métier plein de courage et de passion. Il faut être passionné pour le faire.
Est-ce que le métier de réalisateur marche bien en Guinée et comment cela fonctionne-t-il ?
Pour le moment, je ne dirais pas que le métier de réalisateur marche bien en Guinée, parce que dans la plupart des cas nos artistes préfèrent les réalisateurs étrangers. Cela est dû souvent à l’équipement. Le numérique n’est pas trop avancé, nos fournisseurs ont du mal à importer des matériaux de dernière génération. Donc pour être mieux équipé, il faut beaucoup dépenser (si vous voulez faire une commande à l’étranger par exemple). Et la plupart des artistes n’ont pas de producteurs. Donc, nous sommes confrontés souvent à des projets à petit budget. Mais j’ai bien l’espoir que tout ira bien un jour.
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